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La Zingara

Charles-Simon Favart


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Entre 1752 et 1754, une troupe de comédiens italiens présente à Paris une douzaine d’opéras bouffes. Leur succès est immédiat et suscite une querelle littéraire et musicale, devenue célèbre sous le nom de « querelle des Bouffons » : simplicité et humour à l’italienne contre sophistication et grandiloquence française.
Le genre de l’opéra-comique issu du théâtre de foire allait prendre son envol grâce à cette influence méridionale.
Abandonnant la féérie, la mythologie au profit de la vie quotidienne, les compositeurs et librettistes se tournent vers des personnages plus humbles, plus réels. On découvre surtout le rire : la comédie, déjà présente au théâtre avec Marivaux fait son entrée dans l’oeuvre
lyrique.
Charles-Simon Favart, à la fois auteur dramatique et musicien, écrit ou adapte avec talent, ingéniosité et finesse un très grand nombre de ces opéras-comiques. Il s’attaque en 1755 à La Zingara, composée à l’origine par le napolitain Rinaldo di Capua : il traduit, recompose, donne quelques coups de ciseaux, et transforme profondément la matière, s’appropriant l’oeuvre définitivement.
Trois personnages, trois prototypes de la comédie italienne : Il y a Calcante une sorte de « Pantalone », vieillard avaricieux, méfiant, égoïste mais l’espace d’un instant pathétique et émouvant.
Et puis Nise, petite cousine de Serpina de « La Servante Maîtresse » ou de la Suzanne des « Noces » de Mozart, malicieuse et rusée. Enfin, il y a son frère : Brigarri, une sorte de Brighella aux ordres de Nise… L’intrigue nous parle de puissance, d’amour, de la revanche des « petits » sur les « grands ». De tendresse, aussi…
Et tout cela dans une ambiance foraine, avec un ours savant et un diable !
Véritable opéra de tréteaux, s’adressant à tous les âges, La Zingara, comme La Servante Maîtresse de Pergolese, témoigne de l’influence bénéfique des artistes italiens sur la scène parisienne, non sans résistances parfois, mais toujours pour la plus grande joie du public.