11 juin 2022
20h30Opéra participatif rassemblant 300 artistes – amateurs et professionnels
Prochaines dates
À propos
Poète et musicien, Orphée savait par les accents de sa lyre charmer les animaux sauvages et parvenait à émouvoir les êtres inanimés. Après la mort d’Eurydice, Il réussit à forcer le passage des Enfers par le son de sa voix pour la ramener dans le monde des vivants, mais enfreint l’interdiction faite par Pluton de se retourner vers elle et la regarder, provoquant le retour irrémédiable de sa bienaimée aux Enfers.
Force et fragilité.
Orphée symbolise à lui seul le pouvoir de la Musique et l’importance de l’Art ; il représente pour tout artiste l’inspiration et la faculté créatrice de l’être humain, son habileté à transcender la réalité pour la rendre plus belle. Il est en quelque sorte l’archétype de notre condition humaine, qui nous rend capables d’accomplir des prodiges mais également d’être réduits à néant par le doute.
Ce n’est donc pas par hasard que de nombreux compositeurs ont proposé leur version de ce mythe, insistant sur ce mélange de force et de faiblesse d’un personnage dans lequel il nous est alors facile de nous identifier.
En 1774, le compositeur allemand Christoph Willibald Gluck propose à Paris une version remaniée de son œuvre crée à Vienne quelques années auparavant, traduite en français et agrémentée de nombreux ballets.
C’est cette version que nous avons choisie, mettant en scène les trois personnages d’Orphée, Eurydice et l’Amour, qui tire les ficelles et guide le héros dans un parcours semé d’embûches.
Mais il est un quatrième personnage dont l’importance est capitale : c’est le chœur, qui comme dans les tragédies grecques, est l’interlocuteur – complice ou adversaire – d’Orphée, mais aussi le commentateur de ses états d’âme.
Orphée et Eurydice est l’occasion de poursuivre notre collaboration avec le Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris ainsi qu’avec les chœurs amateurs des Yvelines, sous l’impulsion du Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, pour proposer un projet participatif où vont se rencontrer des professionnels confirmés, de jeunes professionnels et des amateurs. Nous créerons ensemble notre propre version de cette œuvre inspirante, l’une des plus connues du répertoire d’opéra du XVIIIème siècle, dont le questionnement sur les limites et les aspirations de l’Homme et de la Femme parlent à chacun d’entre nous.
Véritable révolution dans le langage musical de son temps, Orphée et Eurydice, par sa recherche sur la simplicité expressive et l’intensité de son écriture influencera le Romantisme.
Ce n’est pas un hasard si l’air d’Orphée : « J’ai perdu mon Eurydice », reste aujourd’hui l’un des « tubes » du répertoire d’opéra, chanté sur toutes les scènes du monde par les plus grands interprètes.
Presse
Lucrezia par les Paladins : femmes d’honneur – Classykeo
05/11/2024« Les Paladins, en comité restreint, parachèvent ces toiles sonores. Si le continuo occupe évidemment une place décisive dans les œuvres et dans l’enregistrement, le Concerto a cinque de Marcello laisse aux musiciens l’occasion de déployer leur lyrisme. »
Par Claire-Marie Caussin
La preuse romaine – Wanderer
11/11/2024« Quatre femmes dans la même femme », pourrait-on dire, paraphrasant l’Hoffmann d’Offenbach. Sur ce nouveau disque de l’ensemble Les Paladins, quatre compositeurs des XVIIe et XVIIIe siècles rendent hommage à une même héroïne, Lucrezia ; c’est aussi l’occasion d’apprécier la variété des talents de quatre représentatrices de l’école de chant français »
Par Laurent Bury
Emission En piste – France Musique
28/10/2024Notre disque « Lucrezia, portraits de femme » était « le disque classique du jour » de l’émission « En Pistes ! » sur France Musique le 28 octobre.
Par Emilie Munera et Rodolphe Bruneau-Boulmier.
Sélection albums : Vivaldi, Les Paladins et Jérôme Correas, Al Jarreau et le NDR Bigband, Garciaphone, Raoul Vignal – Le Monde
08/11/2024« Sous la houlette de Jérôme Correas, Les Paladins s’illustrent avec style et naturel, des ombres de la peur à la brutale explosion de la douleur, suivant en narrateurs les gradations du drame. »
Par Marie-Aude Roux
Lucrezia – Portraits de femme – Rondo das Classik & Jazz Magazin
09/11/2024« Il est étonnant que personne n’y ait pensé plus tôt : à l’époque baroque, la souffrance légendaire et la mort auto-infligée de la vertueuse Romaine Lucrèce (…) ont été mises en musique dans quatre cantates, un genre si populaire à l’époque. Jérôme Correas les a réunies pour la première fois sur un album fascinant et varié avec son ensemble engagé Les Paladins et quatre chanteuses qui leur sont proches. »
Par Manuel Brug
Lucrezia, femme d’hier et femmes d’aujourd’hui – Olyrix
26/10/2024Haendel – CD Aparte – OBD Opéra
17/10/2024« Le soutien des instrumentistes des Paladins et de leur chef Jérôme Correas, se fait avec une grande intelligence dans les récitatifs et soulignent le drame, la fureur et la honte de nos quatre Lucrèce. »
Par Pierre Tricou
Les chants désespérés sont les chants les plus beaux – ForumOpéra
24/10/2024« Un moment intense, paroxystique, où les Paladins ne forment qu’un avec le chant, qu’ils servent magnifiquement »
Par Yvan Beuvard
Emission Metaclassique #299 – Violer
23/10/2024Pour ce numéro « Violer », vous allez entendre, par ordre d’apparition : Lucile Richardot, Karine Deshayes, Amel Brahim-Djelloul, Sandrine Piau avec, en contrepoint, les interventions du directeur artistique des Paladins à l’origine de cette quadrature, Jérôme Correas.
Une émission produite et réalisée par David Christoffel.